Résultats de la sous-admissibilité en droit public

Les résultats de la sous-admissibilité en droit public sont sur le site du ministère. Chers collègues recalés, il y a d’autres voies pour devenir professeur, tout aussi honorables.

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12 comments on “Résultats de la sous-admissibilité en droit public
  1. Professeur dit :

    C’est vrai qu’en général ceux qui échouent aux travaux sont vraiment des stars… Les facultés de droit et les universités délivrent très souvent des 49-3 et des 46-1 à des gens qui ont échoué aux travaux..c’est très courant.

    • Que dire devant de telles remarques, qui iront droit au coeur des recalés?
      – que signifie votre seconde phrase? Dans les deux cas, c’est le CNU qui est garant de la qualité scientifique du candidat et de la pertinence de ses travaux. Vous savez, cet aréopage essentiellement composé, dans sa formation de qualif PR, de vos collègues agrégés…
      – l’on a vu des recalés dès la première épreuve être agrégés au concours suivant… sans avoir, de leur propre aveu, considérablement republié entre les deux…
      – l’honnêteté oblige tout observateur à reconnaître que le mode de travail du jury, le petit nombre de ses membres, empêchent absolument les rapporteurs de prendre sérieusement connaissance de tous les travaux des candidats avant les épreuves – les rapports étant d’ailleurs apparemment rédigés lorsqu’ils sont demandés par les candidats… et il est impossible pour certains candidats d’avoir ne serait-ce qu’un rapporteur qui soit spécialiste de leur domaine de publication.
      – oui, je peux vous citer des stars. Je veux dire des stars internationalement connues, qui ont échoué à l’agrégation, dès l’épreuve sur travaux.
      – et réciproquement, combien d’agrégés sur une thèse sèche ou presque, qui ne publieront que peu ensuite?

      • Cadoudal dit :

        On pourrait ajouter qu’on voit souvent des candidats admissibles (mais non admis à la fin) recalés dès l’épreuve sur travaux au concours suivant, alors même que leur production ne se serait nullement interrompue dans l’intervalle. Bref, l’incohérence qui réside en tout cela dissimule mal le peu de sérieux du déroulement de cette épreuve sur travaux.

        Il me semble que, si le concours d’agrégation devait absolument être maintenu, la logique imposerait de confier au CNU le tri des dossiers s’agissant de l’évaluation de leur densité scientifique. Mais ceci aurait pour effet probable d’aligner les exigences de la sélection sur travaux pour l’agrégation sur les critères de qualification sur travaux des PR 46-1 (car comment traiter différemment les dossiers de candidats voulant accéder à des fonctions identiques ?). Ce qui sera bien évidemment totalement inenvisageable pour les défenseurs du concours puisque cela aurait pour inévitable effet de barrer la voie de l’agrég’ à tous les « jeunes premiers » juste dotés de leur thèse sèche ou à peine humidifiée.

        • Demos dit :

          « On pourrait ajouter qu’on voit souvent des candidats admissibles (mais non admis à la fin) recalés dès l’épreuve sur travaux au concours suivant »

          Je ne peux que souscrire à cette observation. On objectera que la dizaine de recalés cette année mais qui ont pu obtenir le sésame lors de la dernière session se sont endormis sur leurs lauriers et n’ont plus publier. Certes….Mais quid de celles et ceux qui ont echoué à la dernière leçon lors de la dernière session et qui ont été stoppé dès les travaux cette année? La kryptonite est elle passée par là ?Quelle logique?

          A contrario, et il s’agit là d’une incohérence dont on ne peut que se réjouir pour les concernés, encore une fois certains n’ont pas été qualifié par le CNU ou sont à l’approche de la fin des quatre ans de la qualification et passent les travaux.

          Je terminerai par une question, bien mesquine, je le concède et chers collègues parisiens, je vous prie de trouver la force de me pardonner par avance.

          Au regard du nombre de postes (21), le nombre d’agrégés provinciaux se comptera t il sur les doigts d’une main?

    • Anselme dit :

      Merci cher Professeur d’ajouter votre morgue à la déception de celles et ceux qui n’ont pas franchi cette étape. J’espère que vous avez plus de facilité à faire la part entre l’utile et l’inutile lorsque vous entreprenez d’écrire sur tel ou tel sujet.

    • Conscience dit :

      Vous cherchez quoi ? A provoquer des suicides ?

  2. PR02 dit :

    Vu l’intitulé de ce blog et la teneur des arguments présentés, ne faudrait-il pas écrire « bien plus honorables » ?

  3. Joao Simoes dit :

    Joyeux Noël les sous-sous-admissibles !!!

  4. Joao Simoes dit :

    Agrégation piège à cons!

  5. Circenses dit :

    Ce premier commentaire doit laisser songeur plus d’un enseignant chercheur y compris professeur. Il faudrait tout de même, avant d’être aussi lapidaire, avoir la politesse et l’honnêté scientifique de regarder les dossiers de certains recalés avant de conclure par ces propos qui n’élève pas Professeur. Certains ont des dossiers importants comprenant thèse publiée, ouvrage, plusieurs dizaines de publications (article et notes), voire même parfois des colloques organisés et des chapitres dans des encyclopédies. Devons nous tous, souffrir la comparaison de nos cv respectifs pour éviter de tels propos? La question est posée semble-t-il. En tout cas elle ne me dérange pas pour ma part. La question n’est pas le cv ou nos approches respectives. Car il y a tout de même ici, encore une fois, une question de profil ((touche à tout) dans le concours qui n’est peut être pas adapté au futur des universités, à tout le moins si elles souhaitent réussir leur mue. Mais bon, c’est là un autre sujet. Félicitations et bon courage aux non recales.

  6. Abdul dit :

    Et moi je pense à la souffrance des recalés, et notamment à celle de ceux que l’on n’a même pas écoutés, dont on n’a même pas lu la thèse, et qu’on a laissés faire une présentation pour rien, juste pour la figuration, parce que le résultat était déjà prévu d’avance.
    Et je pense à ce qu’ils ressentent, à eux qui ont travaillé, qui pour certains sont bons, très bons et même excellents, et qui découvrent maintenant ce qu’est réellement l’agrégation : un simulacre.
    Et je pense au mépris que je viens de lire ici, sur les recalés. Alors, à eux, à eux seulement, je leur dis : si vous aviez doute sur les défenseurs de l’agrégation, maintenant, n’en ayez plus, vous savez qui ils sont.

  7. Oscar dit :

    Que dire de ceux qui seront admis et qui sortiront des écrans radars ; on en entendra plus parler ..

    quel simulacre ! quel perte de temps pour ceux qui s’y présentent et qu’y croient encore avec tant de naïveté.

    l’on sait déjà ceux qui seront reçus et je ne suis pas certain que ce soit les meilleurs en termes de recherches.

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